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Je reçois parfois cette remarque, formulée avec franchise ou pudeur : « Je suis féministe… et pourtant, j’ai ce fantasme de fessée. Est-ce contradictoire ? » La question mérite d’être posée. Car à première vue, il pourrait y avoir une tension entre l’affirmation de soi, la recherche d’égalité… et le fait de désirer être fessée — parfois même avec une forme de ritualisation, d’abandon, de soumission. Mais en réalité, le fantasme n’est pas la réalité. Il n’exprime ni un renoncement à soi, ni une soumission réelle. Il explore un espace symbolique, sensoriel, charnel. Un langage du corps et du trouble, dans lequel le pouvoir est partagé, consenti, mis en scène… puis transcendé. Comme l’a très bien exprimé Anne Rice dans la préface de son adaptation érotique de La Belle au Bois Dormant, l’érotisme ne suit pas les règles morales ou politiques : il surgit des profondeurs, avec sa propre logique et sa propre beauté. Jillian Keenan, autrice de Sex with Shakespeare, va plus loin encore : elle revendique ouvertement son goût pour la fessée comme une orientation sexuelle à part entière — ni honteuse, ni marginale, mais pleinement assumée et digne d’être vécue. Être féministe, c’est aussi cela : revendiquer la liberté de ses désirs, y compris ceux qui dérangent ou bousculent les codes. À condition, bien sûr, que tout se joue dans le respect, la sécurité et la pleine conscience de chacun. Je tiens d’ailleurs à être très clair : je suis totalement opposé à ce qu’on appelle la "domestic discipline" — cette vision rétrograde où un homme "corrigerait" sa partenaire dans une posture autoritaire, sous prétexte de cadre conjugal. Ce n’est ni mon éthique, ni mon univers. Je ne punis pas une femme parce qu’elle a mal rangé la cuisine. Je la fesse pour l’exalter, pour la faire vibrer, pour lui offrir ce frisson rare que procure une claque bien dosée… quand elle le souhaite, quand elle le demande, quand elle s’y abandonne. Je suis moi-même profondément féministe. Et je suis convaincu que plus les femmes seront partie prenante du monde, plus la société s’en portera mieux. Mon approche de la fessée érotique n’est pas née d’un fantasme autoritaire — elle est née de l’écoute des femmes, de leurs confidences, de leurs désirs souvent longtemps tus. C’est elles qui m’ont appris à bien fesser. C’est elles qui m’ont montré, au fil des séances, comment la main peut devenir instrument de plaisir, de délivrance, parfois même de guérison. Je fesse pour faire jouir, pas pour dominer. Et c’est cette intention-là qui change tout.
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7/5/2025 0 Commentaires F comme....
F comme Fessart !  5/5/2025 0 Commentaires May 05th, 2025 "Dans cette ville imprégnée de légendes et de mystères, chaque coin de rue révèle une nouvelle histoire à ceux qui savent écouter. Les odeurs enivrantes des agrumes mêlées au parfum salé de la mer transportent les sens dans un voyage sensoriel unique.
Quel meilleur lieu pour s’orienter que ce port ostensiblement ouvert vers l’Orient? À Syracuse, les vestiges du passé côtoient les élans de la vie contemporaine. Le cafés animés invitent à savourer l'instant présent, alors les théâtres antiques résonnent encore des échos des tragédies grecques." - Extrait de #FESTIPYGE, en devenir 5/5/2025 0 Commentaires Concentrations de volupté Concentrations de volupté en chair et en étoffes, où se mêlent les soupirs et les caresses des sens, chaque instant devenant une symphonie de plaisir, une danse intime où les corps et les âmes s'unissent dans une extase partagée.  4/5/2025 0 Commentaires La Vallée Révélée La jupe se soulève pour révéler la vallée profonde — entaille palpitante dans la chair du monde, offerte aux regards muets du sous-bois. Là, sous le velours des fougères et les touffes complices de l’humus, s’ouvre une géographie troublante, toute d’ombre tiède et de lumière filtrée. Le vent, aux doigts de maraudeur, s’insinue entre les plis, caressant la pente comme on effleure une page sacrée. Un silence humide enlace les racines. Tout semble s’incliner, feuilles et bêtes, devant l’apparition somptueuse de ce lieu de passage — seuil sensuel où s’égarent les rites anciens et les désirs à jamais recommencés.
3/5/2025 0 Commentaires Échos de ROUGES CADENCES JOIE d’avoir reçu tant d’éloges de la part de chroniqueuses si charmantes:  JOIE d’avoir signé un contrat avec une maison d’édition établie, qui, après les limites de l’auto-édition, va permettre une sortie plus ambitieuse de mon livre à la rentrée 2025 et atteindre ainsi un public plus large.  2/5/2025 0 Commentaires X · LA ROUE DE FORTUNE L’arcane X, LA ROUE DE FORTUNE, symbolise le destin et les cycles de la vie. Elle incarne le mouvement perpétuel et les changements inévitables, rappelant que tout est éphémère. Dans cette danse cosmique, la roue tourne, élevant certains et faisant descendre d'autres, invitant à accepter les vicissitudes de l'existence avec humilité.
La peau frissonne, le souffle se suspend : nous connaissons toutes et tous ces instants où quelque chose bascule. Une caresse devient feu. Un mot devient loi. Un regard devient destin. La Roue tourne aussi dans nos ventres et dans nos reins. Elle invite à accueillir le vertige du changement, le frisson de l’inattendu, et parfois même — osons-le — le plaisir de ne pas tout contrôler. La Roue de Fortune est l’arcane des tournants sensuels et des initiations imprévues. Elle rappelle que tout peut changer en un instant. Que les corps, eux aussi, ont leurs cycles, leurs montées, leurs chutes, et leurs pics d’extase. Elle nous enseigne la soumission au rythme — celui de l’univers, du désir, et des marées intérieures  Avant d’être la Journée internationale des travailleurs, le 1er mai est, dans la tradition celtique est la date de Beltaine, une célébration du passage de la saison sombre à la saison claire, une fête du feu, de la fécondité, de l’union entre les forces de la nature et celles du désir. C’était un moment de transition : de l’obscurité à la lumière, de la réserve à l’offrande, de l’hiver contenu à l’épanouissement charnel.
Au cœur de la cérémonie, deux grands brasiers s’élevaient. Les troupeaux passaient entre les flammes pour être bénis, purifiés, protégés. Mais derrière ces gestes agricoles se jouait une alchimie plus profonde : celle du lien entre feu et fécondité, entre chaleur et renaissance. Les couples, souvent formés pour la nuit, disparaissaient dans les bois. On disait qu’ils honoraient la Terre-Mère par leur union. Ce n’était pas une métaphore. Belthaine est la fête de la sève qui monte, du corps qui s’ouvre, du ventre qui appelle. Un écho païen aux noces sacrées — ce rite ancien, attesté de la Mésopotamie à l’Irlande, où le roi s’unissait symboliquement à la déesse pour assurer la fertilité du royaume. L’étreinte devenait offrande. Le plaisir, puissance créatrice. Dans certains villages, les jeunes femmes étaient effleurées de branches de bouleau, dans un geste à la fois ludique et symbolique. Il s’agissait d’attirer chance, vigueur et fécondité. Ce frôlement, parfois plus appuyé, portait la mémoire d’un geste plus ancien encore : celui des frappes rythmiques qui éveillent la chair, stimulent la vie, ouvrent le corps à la joie d’être touché par la saison. Aujourd’hui, peu se souviennent de cette mémoire tactile. Mais elle persiste, en filigrane, dans les caresses fermes, les jeux d’abandon, et le feu qui parfois naît d’une paume bien placée. Car Belthaine n’est pas une fête morte : elle sommeille sous la peau, prête à s’embraser à nouveau.  Loin dans la campagne, j’ai rendez-vous avec une femme.
Je suis dans un village voisin, à chercher mon chemin. Une équipe tourne un film, je les interpelle, leur montre le papier chiffonné que je tiens en main, mais rien n’est très clair. Les indications s’embrouillent, comme si je n’étais pas encore prêt. C’est alors qu’elle surgit. Une amie d’autrefois, bienveillante et fine. Elle ne m’indique pas la route, non — elle me fait comprendre que je dois la tracer seul. Que ce genre de rendez-vous ne supporte ni détour ni témoin. Et tout devient limpide. Dès que je l’assume, la solitude devient fertile. Le chemin vers la receveuse m’apparaît avec évidence. 29/4/2025 0 Commentaires SilenceBien souvent, le silence est la meilleure réponse à l'adversité. Drapant le monde d'une étoffe d'insondable sérénité, le mutisme agit comme un baume apaisant, adoucissant les arêtes vives du tumulte. C'est une trêve dans la guerre intérieure, un refuge contre les assauts incessants du monde. Ainsi, le silence n'est pas l'absence de contrepartie, mais une réponse d'une puissance inégalée.  |
Author
Leo Fessart, artiste érotique, artisan du frisson et de la volupté. ArchivesCategories |
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